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Festival Archipel 2020

Christian Jost

Voyage vers l'espoir  (2020)
opéra d'après le film homonyme de Xavier Koller
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  7.  

D.R.
En concert
Voyage vers l'espoir - 30.03
Vidéo

Koller: «Voyage vers l'espoir»

Entretien Kormél Mundruczó (en anglais)

Cette création, basée sur le film homonyme du cinéaste suisse Xavier Koller, raconte l'histoire d'une famille kurde qui abandonne sa terre et les siens pour parvenir au paradis: la Suisse. Un paradis qui comme un mirage s'estompe de plus en plus à chacun de leur pas et qui finit par disparaître à jamais dans une tempête de neige. En filigrane, derrière les individus, on distingue l'histoire avec un grand H: celle de la fracture entre les mondes, celle de la bureaucratie, celle de l'exploitation ou de la bonne volonté des uns par ou pour les autres. Une fois ses racines coupées, la famille s'enfonce dans un monde féroce où les forces humaines et naturelles finiront par triturer tous ses espoirs. Après avoir perdu leur passé en quittant leur terre, père et mère perdront leur futur en perdant leur fils. Que dire et faire à Genève, ville du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, hier et aujourd'hui encore? 30 ans après le succès de Voyage vers l'espoir à la nuit des Oscars, où il devança même le favori Cyrano de Bergerac, et remporta le seul Academy Award (celui du meilleur film étranger) obtenu par un long-métrage suisse, le sujet du film est toujours aussi brûlant. Les migrants peuplent les médias mais aussi les scènes, et puis surtout les mers et les centres de requérants d'asile. Le fils de cette famille kurde n'est pas le seul enfant échoué mort sur les écueils des frontières. Il y

a 30 ans, c'était la montagne qui scellait les destins. Aujourd'hui, il semble que ce soit la mer. Pour ceux qui ne doivent pas faire le voyage, il s'agit toutefois seulement d'une parabole.

Qui de plus apte pour mettre en scène ce nouvel opéra que Kornél Mundruczó, l'homme de théâtre et réalisateur hongrois des films Jupiter's Moon ou Underdog (Feher isten) qui arpente les scènes européennes avec des projets aux dimensions sociales et théâtrales nouvelles, à l'interstice du réel et de sa représentation? Car ce n'est pas seulement une histoire, nous rappelle-t-il: c'est le quotidien de tous ceux qui ont quitté leur pays de force, de tous ceux qui attendent pour être à nouveau quelqu'un, ceux qui sans terre sous leurs pieds et pays dans leurs rêves n'ont plus que le paradis perdu dans les yeux.

La musique de cette traversée vers le désespoir sera écrite par le compositeur allemand Christian Jost, déjà connu pour ses adaptations à l'opéra de Hamlet à Berlin ou La Lanterne rouge à Zurich. Son orchestration originale, proche d'une écriture musicale épique et cinématographique est riche de rythmes puissants, grandes émotions, couleurs harmoniques. La forme de cette œuvre oscillera entre le lyrique et le symphonique, dans un genre presque nouveau en soi. Spécialiste du répertoire contemporain, Gabriel Feltz dirigera une distribution choisie sur mesure dont le baryton turc Kartal Karagedik et la mezzo-soprano Rihab Chaieb, canadienne d'origine tunisienne, dans les rôles des parents. Qui sait quel paradis perdu ils retrouveront ensemble?

© Grand Théâtre de Genève
  • Festival Archipel — 8 rue de la coulouvrenière 1204 Genève — +41 22 329 42 42