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Érosions
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En 1964, des décennies avant que l'informatique ne rende la pratique familière, Mikrophonie I de Karlheinz Stockhausen est la première incursion de la musique dans un nouveau domaine: le traitement en direct du son d'un grand tam-tam joué simultanément par les percussionnistes et les ingénieurs du son. Quelques années plus tard, Mémoire/Érosion de Tristan Murail, transpose les effets de la musique concrète (boucles, réinjections, saturation) dans un concerto pour cor et ensemble selon une démarche que l'on pourrait dire en miroir de l'œuvre de Stockhausen. Suivant cette voie, Yann Robin transcende le jeu du violoncelle pour en faire un générateur de sons inouïs.