Quel serait le son provenant d'un gong faisant 10 mètres de diamètre, étant incroyablement fin et fait en verre ? Quel serait le son émanant d'assiettes fines en verre si elles changeaient de taille tout en vibrant en même temps ? Ce sont certaines des nombreuses questions qui m'ont suivies lors de la composition de cette pièce basée uniquement sur des modèles physiques.

À mon sens, la technique reposant sur des modèles physiques, étant à la fois aussi artificielle, paraît l'être moins dans la pensée que dans la synthèse traditionnelle. Ce postulat est le socle de la relation entre le musicien et les sons électroniques. Mais à quel point pouvons-nous rapprocher la relation entre l'être humain et les machines si toutefois ce lien existe ?