L'idée de cette pièce est initialement inspirée par une grande fresque que j’ai vue par hasard en 1973 au Musée d'histoire naturelle de Los Angeles. Celle-ci montre le «spectre des ondes électromagnétiques» passant de la plus grande à la plus petite des longueurs d'onde mesurables connues. Sur ce large spectre, il y a une zone minuscule d'un peu moins de 100 Hz à un peu plus de 10Khz que les oreilles de certaines espèces qui peuplent la planète terre ont transformé en «sons». Plus tard, j’ai découvert des parallèles intéressants avec plusieurs de mes réflexions sur Guillaume d'Ockham et son célèbre «rasoir». Exprimé plus succinctement dans ses propres mots, «le plus simple, le meilleur», il a été adapté et utilisé par de nombreux artistes et créateurs. Finalement, il me vint le souvenir lointain d'une histoire de science-fiction que j’avais lu sur l'existence d'un océan mythique. Seul l’intitulé est resté gravé dans ma mémoire, «Occam’s Razor», ce qui explique l'origine de l'orthographe que j’ai choisie pour cette pièce. Il semble en effet que l'océan, avec ses multiples vagues, nous permet d'être symboliquement
Cette pièce pour birbynè seul fait partie d’un grand cycle intitulé OCCAM OCEAN. Chaque solo est basé sur une «image» personnelle permettant, par des évocations et mots descriptifs, d’établir un système de communication pour construire la pièce. Et, à travers ce processus intuitif-instinctif, d’accéder à l’essence même de la musique. Comme l’océan et ses vagues multiples, nous rentrons symboliquement en contact avec un grand spectre d’ondulations en vibration.