Comme point de départ, un coup de Taïko : tambour traditionnel japonais, évocation des théâtres «Nô» et «Kabuki». Chaque coup de Taïko laisse une trace, résonne. Les coups s’accélérant, leurs traces s’accumulent en des sonorités de plus en plus massives que l’électronique prolonge. Par la suite, le timbre du Taïko servira
de matière à l’ensemble de la pièce. L’on percevra d’abord son attaque caractéristique à travers les instruments en peau, puis sa résonnance avec le vibraphone. Le mouvement s’assouplit. S’accumulent, massives, les couleurs ondoyantes. Les sons flottent dans l’air et forment des couches continues comme un nuage, un stratus.
Aki Nakamura