Né à Nelahozeves (Bohème), le 8 septembre 1841 ; mort à Prague, le 1er mai 1904. À partir de 1857 il étudia à l’École des organistes de Prague, - apprenant simultanément l’orgue, le piano, le violon. Il fut violoniste, puis altiste, au Théâtre de Prague, organiste de l’église Saint-Adalbert, puis partit travailler à Vienne où il fit la connaissance de Brahms. Celui-ci l’aida à faire éditer chez Simrock Les Danses slaves pour deux pianos (1878). L’année suivante, il effectue son premier séjour en Angleterre, - pays auquel resteront liés plusieurs de ses grands succès. En 1880, il est déjà l’auteur de six symphonies, d’un concerto pour piano, d’un concerto pour violon, de nombreuses œuvres pour piano et de musique de chambre, de compositions vocales sacrées (Stabat Mater, Psaume 149) et profanes (Les Héritiers de la Montagne blanche), ainsi que de plusieurs opéras, dont le
Roi et le Charbonnier et le Coquin de paysan. La Septième symphonie date de 1885, - suivi de l’oratorio Sainte Ludmilla. De nombreux voyages ont conduit Dvořák en Hongrie, en Allemagne, en Russie où il fut invité par Tchaïkovski. En 1890,
Créateur de la symphonie tchèque, c’est en général dans son œuvre instrumentale qu’il a donné le meilleur de ses moyens. Plus éclectique que Smetana, il reflète exactement l’ensemble des références culturelles de son pays avec, à la fois, la forte imprégnation germanique (quant aux formes traditionnelles utilisées), et l’influence reconnue de Brahms, ainsi que celle, non négligeable, de Wagner; mais également l’enracinement dans le terroir (importance des danses nationales dans son œuvre), et l’attachement aux traditions historiques et légendaires slaves.