«J’ai rêvé d’une pièce d’orchestre… les sièges étaient en rang… un mur de son s’ouvrait à intervalles réguliers d’environ vingt secondes permettant à la musique du fond de passer – un mixte de bois et cuivres – et j’entendais les instruments graves donnant les fondamentales dans des timbres colorés comme des mixtures d’orgue.» Stockhausen n’a plus qu’à se lever et (re)coucher ça sur le papier.
Claude Vivier fut l’élève de Stockhausen, justement au début des années septante avant de partir à Bali apprendre le gamelan. Son rêve, c’eut été de connaître sa mère. Enfant abandonné à la naissance, il l’imagine lui chantant une berceuse dans Lonely Child, la plus émouvante de ses œuvres.