Le disklavier est un piano mécanique piloté par ordinateur. Trois jeunes compositeurs expérimentent ce clavier 2.0. Ji Youn Kang utilise les feedbacks, Vito Zuraj crée un piano-illusion centré sur les quatre-vingt huit touches et trois pédales du piano, Ville Raasakka s'inspire de l'artisanat du ver à soie, animal mécanisé, métaphore de ce piano « joué » par un système de contrôle. Tissage entre sons acoustiques et samplés, micro-tonalité et sons concrets. Beau comme la rencontre fortuite sur une table d'harmonie d'une machine à coudre et d'un ordinateur.