Anouk Molendijk

mezzo-soprano

La mezzo-soprano franco-néerlandaise Anouk Molendijk commence le chant lyrique en 2004 auprès de Claire Tièche, après avoir étudié très jeune le violon et le piano au Conservatoire de Genève. En 2012, alors titulaire d’un Master en Français Moderne à l’Université de Lettres de Genève, elle entre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Brigitte Balleys, où elle obtient un Bachelor en Chant en juin 2015. Elle y étudie actuellement en Master avec Hiroko Kawamichi.

Elle participe à de nombreuses masterclasses dont celles de Mirella Freni, Mireille Delunsch, Hedwig Fassbender, et se forme aussi à la pratique scénique avec Anne-Marie Delbart, Pierre-André Gamba et Armand Deladoey.

Son goût pour la théâtralité lyrique l’amène à investir de nombreux rôles d’opéras sur scène, tels que Romeo dans I Capuleti e I Montecchi de Bellini, Jenny dans L’Opéra de Quat’sous de Weill (Théâtre du Galpon, 2013, dir. Nicolas Farine, m.e.s Stefan Grögler), l’Enfant dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel (Métropole, Lausanne, 2014, dir. Benjamin Lévy), Mrs. Grose dans The turn of the screw de Britten (Lausanne, 2014, dir. Aurélien Azan Zielinski et m.e.s Armand Deladoey), ou plus récemment Anna I dans Die sieben Todsünden de Weill (Genève, dir. Antoine Marguier, m.e.s Pierre-André Gamba), Erika Mann/Renée Schwarzenbach dans Le Ruisseau noir de Guy-François Leuenberger et

Elsa Rooke (Théâtre du Grütli, 2015, dir. Michael Wendeberg, me.s Elsa Rooke).

Elle entretient parallèlement une activité de concertiste, dans le répertoire de l’oratorio (alto solo dans les Sept paroles du Christ de Haydn, The sacred concerts de Duke Ellington, Le Roi David d’Honegger, Judas Macchabaeus,

Haendel…).

Ses intérêts musicaux la mènent également à explorer la musique du XXème et les formes vocales et performatives actuelles. Elle interprète lors d’une version concertante le rôle de « Die Dunkle Dame », dans Die Gespenstersonate de Reimann, avec l’ensemble Contrechamps en mai 2014, puis est invitée à chanter la partie de soprano solo d'Auf die ruhige Nacht-Zeit de Klaus Huber à Lausanne (dir. William Blank). Elle explore également d’autres types de vocalités dans Love song, commande du MAMCO à la poète et performeuse Caroline Bergvall, donné en juin 2015 à Genève et en août 2015 à Sandhornøya, Norvège, pour le Festival SALT. On l’a récemment entendue sur Espace 2 dans un programme autour de la notion de l’événement mystique et de la transcendance, où elle a repris la cantate Auf die ruhige Nacht-Zeit de Huber, (dir.William Blank), et abordé les Love songs de Toshio Hosokawa avec la saxophoniste Sara Zazo, ainsi que la pièce pour voix et électronique In girum imus nocte de John Menoud.