Grégoire Rolland
Chàn (2017) #10’
— création mondialepour orgue positif et électronique
Chàn pour orgue positif et électronique cherche à emmener l'auditeur dans une écoute très intime des sons et des rapports entre eux. «Chàn» signifie tremblement, vibration, en chinois. Si un son est déjà en soi une vibration de l'air, il convient d'écouter au travers de cette œuvre les battements que provoque la superposition de deux sons à plus ou moins grande distance l'un de l'autre. Ces vibrations supplémentaires sont parfois
lentes, parfois rapides. Les battements sont aussi réalisés par l'interprète lui-même.
Le souffle de l'orgue est utilisé comme second élément, dévoilant ou non les sons. Ainsi, l'interprète tire plus ou moins le registre de l'orgue pour obtenir un timbre plus ou moins soufflé. L'électronique se superpose alors au jeu réel de l'orgue, permettant la mise en valeur de tous ces éléments et la réalisation d'un orgue positif «augmenté».