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Cette pièce est inspirée d'un extrait de «Chieko shô», recueil de poèmes composé par Kotaro Takamura (1883-1956) en hommage à sa femme, Chieko. Le texte de Takamura, présenté intact dans le chœur, s'évanouit par des figures absentes traversant l'ensemble instrumental. Le poète reste auprès de Chieko, il écrit. Elle, a perdu contact avec la réalité. Une maladie a envahi peu à peu son esprit. Elle voyage, paisible, quand pourtant son corps souffre de la tuberculose. La pièce se termine sur une image touchante. Lorsqu'un jour, Chieko croque dans un citron, le poète voit dans son regard une petite étincelle de conscience. Chieko sourit, et meurt quelques instants plus tard.