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Dans le Quatuor pour 4 flûtes (1977), les combinaisons sonores se déroulent dans les registres aigus (les flûtes en sol n'interviennent qu'occasionnellement et en alternance avec les flûtes normales). Malgré l'usage de procédés élaborés – étude de vibrato, multiphonie en micro-intervalles –, c'est une impression d'improvisation constante qui domine l'œuvre. Tout en usant des procédés d'écriture de l'avant-garde, Sofia Goubaïdoulina montre qu'elle a déjà dépassé tous les clichés qui encombrent la musique occidentale de la même époque et dont l'abus conduira aux courants néoromantique et minimaliste.