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L'œuvre commence par un long solo de trompette avec sourdine. Une cymbale suspendue vient ponctuer le temps, comme une ombre du souvenir qui apparait de temps à autre sous forme de quintolet traversant un rêve imaginaire, un tissu impalpable du souvenir. Ce quintolet reviendra tout au long de l'œuvre comme une sorte de leitmotiv rythmique. Les instruments vont apparaitre au fur et à mesure formant une trame de plus en plus dense, aussi bien harmonique que contrapuntique. Une des constantes du matériau sonore de L'Ange D'Acier va être le mariage des timbres entre les cuivres et les percussions en métal (cymbale cloutée, cymbale chinoise, bols tibétains, tubes - cloches, cencerros, gongs, crotales). Les quintolets de cymbales continuent de ponctuer régulièrement l'œuvre dans son évolution et ira jusqu'à se transformer en