• DÉCOUVRIR
  • Accueil
  • Concerts
  • Thèmes
  • Calendrier
  • Statistiques
  • Photos du festival
  • VOIR
  • Auteurs
  • Œuvres
  • Interprètes
  • Vidéos
  • VENIR
  • Achat en ligne
  • Tarifs et points de vente
  • Salles
  • Académie Archipel
  • SOUTENIR
  • Partenaires
  • Équipe
  • Association
  • Remerciements
  • SE SOUVENIR
  • Historique
  • Archives
  • EN PARLER
  • Revue de presse
  • Abonnement newsletter
  • Espace professionnel
Festival Archip—elles 2019

Polina Korobkova

«biy»: mantra for three fair maidens  (2019)  #6’ — création mondiale
pour deux sopranos et mezzo

  1. Archipel
  2. Lire
  3. Oeuvres
    • Aeschlimann-Roth: Eile mit…
    • Ali: Focus No.3
    • Alsina: Les rêves circulai…
    • Arias Parra: Présentation…
    • Bång: Arching
    • Bång: Split Rudder
    • Boo: Pentamerone
    • Calame: Swing
    • Canat de Chizy: L'Invisibl…
    • Canat de Chizy: Paradiso
    • Canat de Chizy: Véga
    • Cerezo Dávila: What are ma…
    • Chin: Graffiti
    • Cleare: fiáin
    • Crawford-Seeger: String Qu…
    • Czernowin: Ayre: Towed thr…
    • Denner: engrave III & V
    • Eimermacher: Hommage an de…
    • Fernandez Garcia: Présenta…
    • Ferreyra: Les Larmes de l'…
    • Finzi: Bruyères à l’automn…
    • Finzi: L'Ange d'acier
    • Garifzyanova: Aurora Borea…
    • Gee: Mouthpiece I
    • Gee: Mouthpiece X
    • Goubaïdoulina: Musikalisch…
    • Goubaïdoulina: Quatuor
    • Goubaïdoulina: Sonate
    • Gualandi: Still love songs
    • Guillemin-Poeuf: Présentat…
    • Hettne: Bells and Tides
    • Hron: Beast Calls: Susi Sp…
    • Huber: Miniaturen
    • Iannotta: Limun
    • Irman: Zahlen
    • Jacquet de la Guerre: Prél…
    • Jacquet de la Guerre: Prél…
    • Jolas: De Nuit, deux chant…
    • Jolas: Une Journée de Gada…
    • Kokcharova: The Ebbinghaus…
    • Korobkova: «biy»: mantra f…
    • Korsun: Plexus
    • Lang: moving objects | nº…
    • Lin: Isolarion
    • Marino: Rot Blau
    • Meierhans: Pixel
    • Mochizuki: La Chambre clai…
    • Monk: Stringsongs
    • Mundry: Eure Augen
    • Mundry: Textile Nacht
    • Muñoz Bravo: Présentation…
    • Nakamura: Derniers Soleils
    • Nemtsov: Lobgesang
    • Nurulla-Khoja: Se...
    • Ojeda-García: Présentation…
    • Oliveros: Four Meditations
    • Palá i Nossas: Romance for…
    • Papalexandri-Alexandri: mo…
    • Papalexandri-Alexandri: So…
    • Reiter: Alle Verbindungen…
    • Reiter: Irrlicht
    • Richer: Sonorité
    • Riseman: Shliglugim
    • Romitelli: Seascape
    • Rykova: You exist, I am an…
    • Saariaho: Ciel étoilé
    • Saariaho: Graal théâtre
    • Saariaho: Nymphea
    • Saariaho: Serenata
    • Saariaho: Trois rivières
    • Schaff: I want to eat his…
    • Semoroz: We Need Space
    • Skrzypczak: Vier Figuren
    • Soto: DJ Set
    • Strozzi: Che si può fare?
    • Strozzi: Lagrimae mie
    • Tarkiainen: …ja alkivat la…
    • Thomas: Die vierbeinige Kr…
    • Tian: Never-ending Journey
    • Ustvolskaïa: Sonate n°1
    • Walshe: This is why people…
    • Zhu: The vanishing chant
  4.   
  5. <
  6.  
  7. >

D.R.
En concert
Académie Archipel - 07.04 14h

Le titre de ma pièce est une particule verbale russe utilisée au subjonctif qui exprime une condition qui ne peut pas être remplie, ou qui pourrait potentiellement être remplie mais qui ne l'est pas. Le mot le plus proche en français est «si», bien qu'il manque la variété des subtiles différences dans ses significations dues aux différences de contexte. Si nous pouvions classer les mots selon leurs significations archétypes, cette simple particule serait sans aucun doute dans le haut de la liste. «biy» est très utilisé dans la vie quotidienne et dans la plupart des importantes œuvres littéraires. Dans beaucoup de cas, il s'agit de l'état d'esprit typique des Russes — «si seulement j'étais…, alors…» ou «si c'était…., alors…». Alexander Pushkin — le poète emblématique de l'âge d'or

du XIXe siècle — a écrit Le Conte du Tsar Saltan. Il commence par une scène de filage. Trois jeunes filles parlent de leurs désirs les plus profonds en utilisant la construction «biy» : «Si notre tsar m'épousait, je…». Le jeu des significations rend leurs désirs réalité, mais aucune des trois sœurs ne s'en satisfait plus et la situation devient cauchemardesque. Slavoj Žižek base sa philosophie post-lacanienne sur la question du phénomène de volonté: «On ne veut pas vraiment obtenir ce que l'on pense vouloir». Les désirs sont à la fois nos limites et nos moteurs de développement. Dans mon travail, j'explore la situation dans laquelle nous avons toutes les conditions requises pour avancer dans le futur, mais sommes coincés dans la tentative du «biy» «si».

  • Festival Archipel — 8 rue de la coulouvrenière 1204 Genève — +41 22 329 42 42