Gabriele Manca: Mori Perpetui per « Opus III e IV » (1998) [8’]
di Walter Ruttmann, per nastro magnetico
La machinerie révèle toujours une essence maniaquement formelle, surtout quand elle ne produit rien d’autre que mouvement et scansion temporelle. Les moteurs de Ruttmann et, en un libre contrepoint avec ceux-ci, mes Moti Pertetui, sont dans ce sens, d’étranges horloges qui enferment des portions finies de temps où les figures ne sont que le signal de début et de fin. Comme les horloges, elles représentent une tentative désespérée de rendre l’écoulement du temps objectif et absolu, en une implacable succession d’images. Comme tout évènement artistique qui utilise la durée comme superficie expressive, le cinéma et la musique agissent comme un liquide de contraste marquant dans l’indistinct écoulement du temps, des fragments, des amas, des segments d’existence.