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Pascal Dusapin
Compositeur français né le 29 mai 1955 à Nancy
En concert: sa 19.3
Œuvres: Quad
Dusapin, Pascal
D.R.

Compositeur français né à Nancy le 29 mai 1955. Après avoir été fasciné par l'orgue, il découvre Arcana de Varèse et étudie la musicologie, les arts plastiques et la science de l'art, à l'université de Paris I-Sorbonne. Encouragé par André Boucourechliev, il est auditeur libre dans la classe d'Olivier Messiaen au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, mais le quitte au bout de quelques mois, en 1976, par «haine profonde contre le corps professoral dans son entier».

Elève de Iannis Xenakis - né un 29 mai («ô fatuitas») -, dont il suit, de 1974 à 1978, les cours d'esthétique, toujours en qualité d'auditeur libre, celui-ci le reconnaît volontiers comme son seul élève : «J'aime Pascal Dusapin parce qu'il est fier, curieux, indépendant et organisé dans sa pensée.» Il étudie en 1979 avec Ivanka Stoïanova, à Vincennes, et suit les séminaires de Franco Donatoni, qui lui dispense de précieux conseils d'artisan.

Pascal Dusapin est lauréat de la Fondation de la vocation en 1977, Prix Sacem Hervé Dujardin en 1980, pensionnaire de la villa Médicis, Académie de France à Rome, de 1981 à 1983, primé par l'Académie des beaux-arts en 1984, et lauréat de la villa Médicis extra-muros pour les Etats-Unis en 1988.

Ses oeuvres - parmi lesquelles Inside, Tre Scalini, La Conversation, Assai, Item, Sémino, Haro, Indeed, In et Out, Time Zones, Stanze, Medeamaterial, La Melancholia, Go, Comoedia et son Quatuor à cordes n°3 -, ont été jouées par l'Ensemble 2e2m, le Trio à cordes de Paris, l'Orchestre national de France, le Groupe Vocal de France, le Quatuor Arditti, l'Ensemble Intercontemporain, l'Orchestre philharmonique de Montpellier, l'ensemble Accroche-Note..., aux festivals de Metz, La Rochelle, Strasbourg, Venise ou Bruxelles.

Empruntant à Lucrèce, Ovide, Sénèque, Parménide, Blake, Müller, puis, avec Mimi, Anacoluthe, Il-li-ko et Roméo et Juliette, à Olivier Cadiot, l'art de Pascal Dusapin est fugitif, «recherche l'empoigne», veut «déranger» l'auditeur, par un langage fait de puissance, d'énergie et de procédés d'écriture radicaux.