| A ▸ | |
| B ▾ | |
| George Benjamin | |
| Harrison Birtwistle | |
| Dominique Boivin | |
| Laurent Bolognini | |
| Sarah Boothroyd | |
| Caroline Bouissou | |
| Earle Brown | |
| C ▸ | |
| D ▸ | |
| F ▸ | |
| G ▸ | |
| H ▸ | |
| I ▸ | |
| J ▸ | |
| K ▸ | |
| L ▸ | |
| M ▸ | |
| P ▸ | |
| R ▸ | |
| S ▸ | |
| T ▸ | |
| U ▸ | |
| V ▸ | |
| X ▸ | |
| Y ▸ |
Earle Brown, né en 1926 à Lunenburg, Massachusetts, compositeur et figure majeure de la musique contemporaine et de l'avant-garde américaine des années 1950, est décédé le 2 Juillet 2002, à New York.
Associé à l'école de New-York, au même titre que les compositeurs expérimentaux tels John Cage, Morton Feldman, et Christian Wolff, Brown invente son propre système de notation. Ives, Ruggles, Dickinson, autres artistes de sa région natale, traduisent un esprit iconoclaste, et en Europe ils incarnent l'Amérique. Brown ne fait pas exception à cette perception : sa musique a été le plus souvent jouée, étudiée, saluée, et révérée par les Européens.
Brown décline son travail dans une large gamme d'expressions esthétiques, alliant les écrits de James Joyce, la poésie de Gertrude Stein, Kenneth Patchen, ou encore le travail de peintres de l'expressionnisme abstrait tels Jackson Pollock et Alexandre Calder. Récemment encore Earle Brown s'exprimait en ces termes : « les influences les plus anciennes et prédominantes sur mon attitude conceptuelle viennent des œuvres d'Alexandre Calder et Jackson Pollock… L'imprévisibilité, l'esprit «flottant» des variations d'un mobile de l'un, le contexte de «justesse», résultat de la franchise et de la spontanéité de l'autre, par l'usage notamment de certains matériaux et sa vision particulière du travail tel un espace total (de temps). »
Earle Brown influence la communauté d'avant-garde d'un point de vue aussi bien philosophique que tangible et pratique. Sa technique et son « écriture du temps », l'improvisation, la structure ouverte comme forme de composition sont devenues parties intégrantes des techniques de composition contemporaine.
Brown est un équivalent musical d'un mobile de Calder. Ses premières partitions pour orchestre, Available Forms 1 et Available Forms 2 et ses amitiés musicales sont légendaires, de Bruno Maderna qui a effectué les premières représentations d'un grand nombre d'œuvres de Brown aux musiciens de jazz tels que Zoot Sims et Gerry Mullligan.
Brown a réalisé de nombreuses commandes, résidences, obtenu nombre de distinctions, dont un prix Guggenheim,
un doctorat honorifique au Peabody Conservatory of Music (1970), où il occupe la chaire W. Alton Jones de Musique et le Prix John Cage de la Fondation Contemporary for Performing Arts, notamment.
Parmi ses résidences citons celle du California Institute of the Arts de l'Université Yale, le Tanglewood et le festival de musique d'Aspen, l'Académie américaine de Rome, et le Conservatoire de Musique de Bâle.
Le 20 Novembre 2002, le Museum of Modern Art a organisé un hommage à l'un des plus grands compositeurs américains du XXe siècle : In Memoriam : A Concert of Selected Works par Earle Brown. Le programme comprenait des œuvres, choisies par Brown dans une conversation avec son épouse Susan, peu de temps avant sa mort, couvrant l'ensemble de sa carrière : Musique pour violon, violoncelle et piano (1952), Corroboree (1964), Nouvelle pièce (1971) ; Centrage (1973), Tracking Pierrot (1992), et Evénements spéciaux (1998).
téléchargez la brochure 2011 •
Inscription à la Newsletter