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Né à Istanbul (Turquie) en 1938, Sarkis étudie à l'Académie des beaux-arts et présente sa première exposition en 1960. Quatre ans plus tard, il s'installe à Paris et reçoit le prix de peinture de la Biennale de Paris en 1967.
Depuis plus de trente-cinq ans, il imagine des mises en scène construites à partir d'histoires empruntées tant à la mémoire des lieux qu'à la sienne, puisant dans son « trésor de guerre » (collecte d'objets quotidiens, d'objets d'art et ethnographiques, d'images...) un leitmotiv qui traverse son œuvre depuis 1976. Alliant notamment le néon, la vidéo, la photographie, l'aquarelle et divers matériaux, Sarkis « dissémine » ses installations, selon une stratégie d'infiltration dans une volonté d'atemporalité et d'éclatement de l'espace qui lui est propre.
Dans les années 1990, Sarkis participe à de nombreuses expositions, notamment au Magasin de Grenoble (1991), au Centraal Museum d'Utrecht (1992), au Mumok de Vienne, à la Kunst und Ausstellungshalle de Bonn (1995), au Mamco de Genève, au Capp Street Project de San Francisco (1996) et au Musée des beaux-arts de Nantes (1997).
Récemment, il est invité au musée du Louvre (2007) et à la Biennale de Lyon (2009). Une exposition lui est consacrée au Centre Pompidou à Paris en 2010.
En 1980, Sarkis enseigne à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et dirige un séminaire à l'Institut des hautes études en arts plastiques de Paris de 1988 à 1995.
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