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Ensemble PhilidOr | |
Amandine Paraire Lecras | |
Yana Parra Alvarez | |
Alejo Pérez | |
David Poissonnier | |
Cristiana Presutti | |
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« Alejo Pérez est l'un de nos jeunes grands chefs, qui contrôle en expert les brusques changements d'harmonie et de dynamique, et qui, au-delà des débordements capricieux du son, avec une grande flexibilité rythmique, permet à l'œuvre de briller. »
Mundoclasico à propos de La Damnation de Faust
Plein d'idées et d'initiatives, Alejo Pérez cherche constamment de nouveaux défis. Cette recherche a conduit le jeune chef d'orchestre argentin, dont l'éducation musicale a commencé en autodidacte lorsqu'il était encore enfant, de la composition à la direction.
Alejo Pérez a étudié la composition et la direction, en plus du piano, dans sa ville natale de Buenos Aires, où il a fondé l'Ensemble XXI, avec lequel il a créé ses propres compositions ainsi qu'un certain nombre d'œuvres d'autres compositeurs argentins. Àgé d'une vingtaine d'années, il était déjà régulièrement chef invité des grands orchestres d'Argentine. Plus récemment, il a été nommé directeur musical du Teatro Argentino de La Plata, l'opéra le plus important en Argentine après le Teatro Colón. Il travaille aussi régulièrement en Europe avec de grands orchestres et ensembles.
Apprécié au départ pour ses interprétations de musique contemporaine, Alejo Pérez a développé un vaste répertoire s'étendant sur plusieurs siècles de musique. En 2005-2007, il a été assistant de Christoph von Dohnányi à l'Orchestre symphonique de la NDR de Hambourg. Ses débuts comme chef de cet orchestre ont eu lieu en janvier 2006 lors de la NDR Mozart-Nacht. Ses autres engagements comprennent ceux de l'Orchestre philharmonique royal de Stockholm (Mozart, Wagner, Henze, 2006), l'Orchestre symphonique national du Chili, la Philharmonie de Dresde (Strauss, 2007), l'Orchestre national de Lille (Ravel, Piazzolla, Saint-Saëns, 2008), musikFabrik Köln, l'Orchestre philharmonique de Radio France, l'Orchestre symphonique de Taipei et le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (Ultraschall Festival 2010). Il a également dirigé lors du projet de l'Ensemble Modern à Istanbul, avec des concerts à Francfort, Berlin, Vienne, Essen et Istanbul. Mark Andre, Beat Furrer, Samir Odeh-Tamimi et Vladimir Tarnopolski ont reçu des commandes pour ce projet.
Alejo Pérez a travaillé en étroite collaboration avec Peter Eötvös. Il l'assiste pour la création de deux opéras : Angels in America (Théâtre du Châtelet à Paris) et Lady Sarashina (Opéra de Lyon, Opéra Comique de Paris). Plus tard, il dirige l'opéra d'Eötvös Love and other Demons dans une production du Festival de Glyndebourne à l'Opéra national de Lituanie. En outre, Alejo Pérez a dirigé l'opéra de Matthias Pintscher L'Espace dernier à l'Opéra Bastille de Paris, une nouvelle production de l'opéra de Henze Pollicino à l'Opéra de Lyon, Jakob Lenz de Rihm à Anvers, ainsi que Satyricon de Maderna à Buenos Aires. Son interprétation de Don Giovanni à l'Opéra de Francfort a rencontré un grand succès. À Buenos Aires, en septembre 2008, il dirige un ensemble baroque sur instruments d'époque pour Iphigénie en Tauride de Gluck.
En tant que directeur musical du vénérable Teatro Argentino de La Plata, Alejo Pérez a été salué par la presse et le public pour des productions telles que Nabucco de Verdi, La Damnation de Faust de Berlioz et Lady Macbeth de Mzensk de Chostakovitch. Il finit la saison 2010 avec Aïda de Verdi et plusieurs concerts symphoniques.
Durant la saison 2010-2011, Alejo Pérez donnera une série de concerts comme chef invité et conseiller musical du Teatro Real de Madrid avec l'Orchestre symphonique de Madrid, à l'invitation de Gérard Mortier. Il dirigera également la Radio Kamer Filharmonie au Muziekgebouw d'Amsterdam dans Zimmermann et Rihm, et fera ses débuts avec l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig avec l'opéra de Paul Dessau Deutsches Miserere (Bertholt Brecht), l'Orchestre Symphonique SWR Baden-Baden/Freiburg dans des œuvres de Tchaïkovski, Saint-Saëns et Rimsky-Korsakov et l'Ensemble Contrechamps, dans des œuvres de George Benjamin, Harrison Birtwistle et Jonathan Harvey.