La pièce se compose de cinq parties, dans lesquelles j'ai exploré de différentes façons mes idées musicales sur l'espace. Les espaces justement, les timbres, remplis ou vides jouent un rôle ici, mais aussi des notions comme la proximité, la distance et la réverbération. Ce qui m'a intéressée en écrivant cette musique, c'est de rechercher toutes les projections du son et le fait qu'il faille s'abstenir de mouvements physiques dans la salle de concert.
En particulier, j'ai travaillé en collaboration avec trompettiste Markus Stockhausen sur divers mouvements d'amortissement différenciés. De nombreuses façons de créer des effets d'assourdissement existent en usant de divers tons ou en modifiant la distance. Pour moi: «La trompette elle-même est un espace».