Dans sa pièce Prana, Marie-Cécile Reber travaille avec l'air qui circule déjà dans les tuyaux et y résonne avant même qu'un son puisse se déployer dans l'espace. Cette approche resserrée, proche de la claustrophobie, amène à se recentrer sur l'essentiel. Celui-ci déploie un effet presque immatériel et par cela souligne l'aspect mystico-spirituel qui est naturellement inhérent à l'orgue «instrument de la foi».