Leur travail s'est engagé dans deux directions. «Soit ils procèdent à la récolte de ce qui ne se conserve pas (les paroles quotidiennes, les messages concis de cartes postales, les SMS abrégés…) pour tenter de mémoriser les énoncés fugitifs, la communication futile ordinaire. Soit ils interrogent ce qui fait message dans les restes de certaines activités humaines (les fossiles charbonneux, l'eau de mer par exemple) ou dans les signes arbitraires qui conditionnent l'écriture.»
Ils «bricolent» des relations entre des voix (et les histoires qu'elles racontent), des lieux, des phénomènes, des matériaux. La forme que présente ces derniers, l'usage qui en est fait et les fonctions qu'on leur
Les artistes donnent à voir des frottements, des vibrations, des crissements ou encore des agitations, désordonnées et géométriques à la fois, qui échouent la plupart du temps à engendrer des mots, des phrases, du texte, du code… Dans chacune des réalisations, une même histoire se raconte: celle d'un temps qui se poursuit au présent.